06 juin, 2006

St-Louis by the sea…

En ce long w-e de Pentecôte, je me suis offert St-Louis, première ville coloniale du Sénégal et ancienne capitale du pays (début du XIVe siècle à 1958), site du patrimoine mondial de l'UNESCO (http://whc.unesco.org/pg.cfm?l=FR). Hôtel en bord de mer, la plage, le soleil… dure, dure la vie de coopérant!! Mais vous me connaissez… quand il fait chaud, j’ai besoin d’eau! Ce fut donc l’Atlantique! Pendant ce temps, au Niger… des Managers sans frontières ont chaud! Petite pensée pour vous les filles!!

St-Louis est une jolie ville, fort agréable, sur la côte à 3 ou 4 heures de route au nord de Dakar, à l’embouchure du fleuve Sénégal, frontière naturelle avec le Mauritanie. J’habitais un peu à l’écart du centre, sur ce qu’on appelle la Langue de Barbarie. Il fallait traverser le marché aux poissons pour aller et revenir en ville. Des dizaines d’échoppes, à ciel ouvert, des tonnes de poisson, de toutes les tailles, de toutes les couleurs, des camions (en marche) qui attendent la cargaison, de la glace en quantité (pas de camions réfrigérés ici!!), des feux de bois pour faire sécher le poisson… et tout autour de ça, la vie qui continue, des chèvres attachées sur le trottoir, des enfants qui courent, qui jouent au foot, des femmes avec le bébé accroché dans le dos et une cargaison de poissons (ou autres) sur la tête, des calèches tirées par des chevaux… Et l’odeur… sans l’odeur, ce n’est qu’un marché comme un autre!!!! Dommage, je ne peux vous la partager… l’odeur… tout était là!!! Chaque jour, le même scénario… la même odeur. Et ces gens vivent juste là, de l’autre côté de la rue. Un autre monde, je vous dis…

C’était le festival de Jazz de St-Louis ce w-e. On avait de bien grands projets de sortie et de folle soirée de danse… ça s’est soldé, samedi soir, par une bière après le souper dans un bar où une fille (qui m’a semblée être une française) faisait bien son possible pour chanter du jazz en anglais… le résultat n’était par contre pas à la hauteur des efforts! Pour les spectacles du festival faudra repasser! Le lendemain, plein d’optimisme, on se réessaie… mais le double apéro sur la terrasse au bord du fleuve Sénégal, finit de nous achever… on rentre sagement à l’hôtel après le souper.

À Dakar, il fait de plus en plus chaud… ça demeure tolérable, mais la nuit, sous ma moustiquaire, malgré le ventilo, c’est plus dur. C’est qu’on n’a pas tous la chance d’être des humanitaires avec clim, bonne, chef et chauffeur à sa disposition! ;-) Mais on survit sans se plaindre!!

J’ai entrepris de me remettre au sport!! Je suis allée à la piscine sur l’heure du lunch, hier. Ça fait du bien... mais la madame est rouillée!! La piscine est très bien, en plein air (trop chouette!) à une quinzaine de minutes en taxi du bureau. Épidose taxi:

À l'aller:
- Combien pour aller à la piscine?
- 1200 francs!!
- Ouf... trop cher! 800 (mon patron m'avait dit que normalement, ça devrait me coûter 1000 francs, c'est donc le prix que je vise!)
- 1000 francs!!
- 1000 francs, c'est bon!!

Au retour, le chauffeur (un autre évidemment!) me demande 1000 francs d'entrée de jeu!
- Ouf trop cher!! 500 francs!
- 800!
- 800 c'est bon!!

Ici, on négocie tout! Ça m'a donc coûté 2$ pour aller, et 1,70$ pour revenir!!! Le marché du taxi est volatil aujourd'hui à Dakar!!!

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

À part les oeuvres des artistes, il ne semble pas y avoir beaucoup de couleurs dans les paysages en effet. Un peu tristounet.
Déjà 3 semaines... On dirait que tu viens de partir. Il est vrai que ce n'est pas moi qui est aux prises avec les coquerelles et la douche sèche...
Côté travail, des "fonctionnaires", il y en a partout faut croire... Et ce Dominique qui souhaite s'installer là à plein temps, connais-tu ses motivations personnelles pour faire un tel choix? Je serais bien curieuse de les connaître.
Bonne baignade et surtout bonne marche ;-))
Manon

12:02 p.m.  

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